Après quasiment un an sans rien poster sur le blog (situation covid exige), me voilà enfin de retour dans un article un peu ressemblant au dernier posté puisqu’il s’agit une nouvelle fois de l’île de beauté ! Seconde année perturbée en ce qui concerne les voyages, on s’est donc penché une nouvelle fois sur la Corse pour ce printemps 2021, et plus précisément sur la Haute-Corse. Pas de « road-trip » à dormir dans la voiture et de camping cette fois-ci, mais plutôt un pied à terre près de l’île Rousse pour recharger les batteries tout en profitant d’explorer les alentours pendant quelques jours.
Comment aller en Corse ?
- en avion : avec des aéroports à Figari, Ajaccio, Calvi et Bastia, la Corse se rejoint facilement et rapidement depuis le continent ! Comptez 150€/200€ par personne l’aller-retour depuis Paris.
- en ferry : si vous en avez la possibilité, je vous conseille de rejoindre l’île de beauté par la mer, et avec votre voiture. Ça vous évitera des dépenses supplémentaires dans la location d’un véhicule sur place, et le prix pour le ferry n’est pas plus excessif que l’avion. Si c’est impossible pour vous, pensez à réserver votre voiture de location bien en avance car les agences se retrouvent vite en rupture de stock quand la haute saison arrive, et nombreuses sont les personnes qui se retrouvent sans rien, ou a devoir payer une somme multipliée par 3 pour obtenir un véhicule.
Quand aller en Corse ?
Les meilleurs mois pour découvrir la Corse et éviter au maximum la masse de touristes tout en profitant des bonnes températures, sont mai, juin, septembre et octobre. Évitez les deux mois d’été où l’île est bondée de touristes et de vacanciers, et l’hiver car il y fait très froid !
Où Dormir ?
Je n’ai malheureusement pas de bonnes adresses à vous partager cette fois-ci, puisqu’on a dormi dans la maison d’un ami durant tout le séjour. Mais comme je vous l’expliquais dans mon premier article sur le sud de la Corse, d’après moi le meilleur moyen de découvrir et d’explorer l’île est de le faire en road-trip et de dormir en van, voiture ou en camping pour plus d’authenticité. C’est quelque chose qui se fait beaucoup en Corse, car les hôtels sont peu nombreux et souvent chers.
JOUR 1 – Les plages de Bodri & Ghjunchitu
Les plages de Bodri et Ghjunchitu
Les plages de Bodri et de Ghjunchitu sont deux belles plages de sable blanc et d’eau turquoise, à seulement quelques minutes en voiture de l’Île Rousse. Elles possèdent plus ou moins le même parking pour y accéder, car elles sont voisines de quelques mètres ! D’ailleurs, un sentier du littoral de 5-10 minutes de marche vous permet de rejoindre les deux plages sans repasser par la case parking. Bien qu’elles soient très ressemblantes, j’ai eu ma petite préférence pour la plage de Ghjunchitu à laquelle on est d’ailleurs allés plusieurs fois. J’ai trouvé que c’était un peu la Santa-Giulia de la Haute-Corse avec ses rochers taillés par le vent et par la mer qui donne le petit côté « plage des Seychelles ». On a aussi pieds sur des dizaines de mètres, et la possibilité de trouver les célèbres petits coquillages appelés « Œil de Lucie » ! Ils ne sont pas faciles à repérer au premier coup d’œil, mais une fois qu’on en trouve un on ne s’arrête plus !
JOUR 2 – Découverte de Calvi et randonnée jusqu’au phare de Revellata
La Citadelle de Calvi
Bien qu’elle ne soit pas aussi belle que celle de Bonifacio.. La citadelle de Calvi est aussi très jolie à visiter et explorer. Le tour se fait assez rapidement, mais permet de profiter de beaux panoramas notamment le contraste entre la mer méditerranée et les montagnes juste derrière encore enneigées. Une fois la visite depuis les remparts terminée, il faut aller manger une glace sur le port et déambuler dans le reste de la ville. D’après moi, une heure sur place est suffisant, pas besoin de s’attarder des heures !
Randonnée jusqu’au Phare de la pointe de Revellata
Une randonnée sympa à faire et pas très loin de Calvi, jusqu’au Phare de la pointe de Revellata. L’aller-retour fait 9 kilomètres, ce qui fait environ 3 heures de marche tranquille. Le départ se trouve depuis un petit parking sur la route départementale 81B, vous ne pourrez pas le rater ! Le sentier est assez plat et bien entretenu, mais prévoyez quand même de bonnes chaussures si vous comptez le faire. N’oubliez pas de prendre également un maillot de bain, car les criques qu’on voit tout le long du sentier nous appellent sans cesse à une baignade bien fraîche quand on marche sous un soleil de plomb.
JOUR 3 – Canyoning sauvage dans les Gorges de l’Asco
Les Gorges de l’Asco
Premier jour loin des plages et de la mer, nous voilà aujourd’hui au cœur des terres corses, et plus précisément sur le site des gorges de l’Asco. Un spot qu’on a eu aucun soucis à trouver, mais qui doit être un peu plus compliqué d’aaccès en haute saison avec les nombreux vacanciers. Pour tomber sur ce pont génois, il faut remonter les gorges et dépasser le village de l’Asco. Quelques virages en épingle plus haut, la route redescend sur la gauche et vous mènera jusqu’au pont en pierres. Le petit hic, c’est qu’il n’y a pas de parking, ni de place où se garer. La route est très étroite, et il y a à peine la place pour faire demi tour ! Honnêtement, je pense qu’une dizaine de voitures maximums peuvent venir se garer ici le long de la route en haute-saison. Il faudra donc être matinal pour trouver une place, ou stationner un peu plus haut si la route le permet.
Arrivés sur place, on découvre cette rivière et ce pont génois qui ont l’air tout droit sortis d’un conte de fée ! Le cadre est incroyable, et on se fait même accompagner par des vaches sauvages qui se baladent dans le coin. En mai, l’eau de la rivière était à 9 degrés. Une baignade vivifiante mais loin d’être insurmontable ! Les plus courageux peuvent s’essayer à sauter du pont d’une dizaine de mètres de haut, attention à la bonne réception en bas il ne faut pas se rater !
Après les baignades et les sauts depuis le pont génois, je vous conseille de descendre le lit de la rivière par la gauche, un sentier à peine visible est tracé et vous permet d’explorer les alentours. Environ 200 mètres plus bas, vous tomberez sur une immense vasque moins fréquentée où il est aussi possible de faire des sauts, accompagnée d’une petite plage de graviers !
JOUR 4 – Plage de Monticello et presqu’île de la Pietra
Plage de Monticello
Une des plages les plus connues du nord de l’île, car elle facilement accessible et à proximité de l’Île Rousse, dont on aperçoit d’ailleurs sa presqu’île depuis la plage. Le sable y est fin, et l’eau bien claire ! N’hésitez pas à explorer les alentours, au fond à droite de la plage le décor devient plus rocailleurs et le sable se transforme en roche pour former comme de petites piscines naturelles sauvages où barboter et où vous serez plus tranquille !
Île de la Pietra
De passage dans le coin, monter au somme de la presqu’île de la Pietra est un incontournable (surtout quand il n’y a que 10 minutes de marche pour atteindre le phare ahah). Le sentier est large et bien entretenu, il y a de jolies criques où se baigner, et un superbe panorama a admirer au sommet ; le Cap Corse. D’après les informations que j’avais recolté, le meilleur moment pour monter profiter du paysage de l’île de la Pietra serait au coucher du soleil. Les personnes qui ont pu en profiter ont décrit un moment incroyable, avec des couleurs magiques ! Chose que je n’ai malheureusement pas pu faire début mai, à cause de la crise sanitaire et du couvre-feu à 19 heures.. C’est une bonne raison pour revenir ! Un parking gratuit est accessible au pied de l’île, mais le nombre de place est limité.
JOUR 5 – Canyoning sauvage dans les Gorges du Fango
Les Gorges du Fango
Comme le vent souffle beaucoup ces derniers jours, on décide d’éviter la plage et de retourner dans les terres pour mieux profiter des paysages. Et comme on avait énormément apprécié notre sortie dans les gorges de l’Asco, c’est tout naturellement qu’on se penche sur une nouvelle rivière : le Fango. Après environ 1 heure de voiture depuis l’Île Rousse, on arrive sur place avec un ciel nuageux. On commence à remonter la rivière à pieds quand le soleil décide enfin de pointer le bout de son nez. Et la rivière que je trouvais jusqu’à présent « banale », a prit tout son charme et toutes ses couleurs ! L’eau est aussi belle et claire qu’aux gorges de l’Asco, mais avec une plus grande palette de couleurs, et un vert émeraude décliné en plusieurs nuances !
Après avoir mangé un bout au milieu de ce conte de fée, les choses sérieuses commencent et le canyoning se met de nouveau en place. En descendant la rivière cette fois, on trouve pas mal de rochers où sauter et les plus courageux se lancent toujours après avoir analysé le terrain et la profondeur des vasques. Pour ma part je me suis contentée de les suivre et les filmer en restant sur la berge et en suivant un sentier qui longeait la rive droite de la rivière. Après un dernier saut depuis un haut pont d’une quinzaine de mètres de haut, on a pu remonter par la route et retomber sur notre voiture rapidement au lieu de devoir remonter la rivière.
JOUR 6 – Plage sauvage de l’Ostriconi & balade à cheval dans le désert des Agriates
Plage de l’Ostriconi
Dernier jour à profiter de la Haute-Corse, et on commence par se rendre en fin de matinée vers la plage sauvage de l’Ostriconi, située aux portes du désert des Agriates. Le vent est encore bien présent aujourd’hui, ce qui nous empêche de profiter correctement de la plage.. Entre le vent, les vagues et le sable qui nous fouette les jambes, on se rappelle à quel point on était bien hier aux gorges du Fango ! C’est dommage car le cadre était vraiment joli avec ces 800 mètres de sable blanc et le fleuve qui se jette dans la mer via un petit lagon d’eau clair mi eau douce/mi eau salée. Si vous voulez profiter de cette plage, je vous conseille de choisir une journée sans vent, en prenant la route qui passe devant le camping de l’Ostriconi.
Balade à cheval dans le désert des Agriates
Après une matinée à lutter contre le vent sur la plage, on a rendez-vous au camping juste derrière pour une activité que j’avais hâte de faire ; de l’équitation. En fonction de notre niveau et notre morphologie le propriétaire nous attribut les chevaux qui nous conviennent le mieux, c’est comme ça que je me suis retrouvée en duo avec la belle Ribella ! La balade à cheval commence par la plage de l’Ostriconi ou nous étions le matin même, et se poursuit dans le désert des Agriates. On se laisse porter au milieu des panoramas, et même jusqu’au sommet des falaises ! Comme il y avait des débutants on a fait uniquement du pas, c’est donc une activité clairement accessible à tous car les chevaux sont très calmes.
On a réservé la sortie via Arbo Valley, où les chevaux de Will sont en liberté toute l’année quand ils ne sont pas montés. La sortie que nous avons choisit durait deux heures et demi, et coûtait 55€ par personne ce que je trouve plus que raisonnable !
J’espère vous avoir aidé au mieux à organiser votre escapade en Corse grâce à cet article et ces photos. Mais en tout cas je suis certaine que vous aimerez cette île encore sauvage autant que moi ! Si vous avez des questions, des remarques, ou que cet article vous a simplement bien servit, n’hésitez pas à laisser un commentaire ça fait toujours plaisir ! En attendant de nouveaux articles, on se retrouve sur Instagram ! 🙂
Et si vous voulez en savoir plus sur la Corse et mon expérience, voici les autres articles en ligne qui peuvent vous aider :
- Trouver les piscines naturelles de Purcaraccia
- Une semaine de road-trip en Corse du sud – Mon guide complet
- 6 jours à la découverte de la Haute-Corse – Près de l’Île Rousse
1 Comment
Bonjour Léa,
Je te remercie pour ton 1er article intéressant de l’année 2021 sur la Corse. Je ne connais pas cet île mais avec tes très belles photos, ça me donne très envie d’y aller. Tu as eue de la chance d’être hébergée chez un ami car ça t’a permis d’économiser sur le logement. D’après ce que j’ai vu sur ton compte Instagram, tu étais partie avec Corsica Ferries et tu as eue entièrement raison car c’est une très bonne compagnie, je l’ai pris trois années de suite pour aller aux Baléares et cet année au mois d’août, je le reprendrais à nouveau pour aller à Majorque comme chaque année que d’ailleurs si tu ne connais pas, je te conseille d’aller visiter et d’ailleurs n’hésites pas à me demander des renseignements de visites ou autre car c’est à Majorque où je suis né, passé mon enfance et où j’ai de la famille, donc je connais très bien et j’y vais tous les ans au mois d’août.
À bientôt.