Me voilà de retour par ici, après deux semaines de vadrouille et d’exploration à Jurassic Park alias l’île de la Réunion ! Ce département d’outre-mer rattaché au continent africain se situe en plein milieu de l’océan indien, juste à côté de l’île Maurice. Avec une superficie d’environ 2500 km2 (soit la moitié de la Savoie), la Réunion est surnommée l’île intense pour sa nature luxuriante et ses nombreux paysages diversifiés : des plages à l’ouest, des falaises volcaniques et coulées de lave au sud, le volcan et les cascades à l’est, la capitale au nord.. Il y a en a pour tous les goûts ! Mais c’est surtout le paradis pour les randonneurs, car il y a un millier de randonnées à faire ! Que ce soit dans l’un de ses 3 Cirques (Salazie, Cilaos, Mafate) ou au bord de l’eau, il y a vraiment de quoi faire et pour tous les niveaux. Et il faut savoir que l’île possède également son micro-climat, c’est à dire qu’il peut pleuvoir dans les terres, et faire grand beau près de l’océan. Donc si il pleut, la solution est peut-être simplement que vous n’est pas au bon endroit !
Il faut aussi que je vous dise que c’est ici que se trouvent les personnes les plus simples et les plus gentilles que je n’ai jamais rencontré. Les réunionnais sont tellement sociables et curieux de la métropole ! On a fait plein de jolies rencontres pendant notre voyage ! Le seul petit point négatif que j’ai trouvé à cette île est qu’elle est sale à certains endroits, voir même très sale.. Et pour avoir échangé avec plusieurs locaux, c’est quelque chose qu’il n’ont pas encore intégré, mais les mentalités sont en train de changer. Lors de pique nique ou barbecue (une vraie tradition ici), beaucoup laissent leurs déchets sur place. Pareil aux cascades et rivières, jeter son mégot par terre est encore « normal » pour eux. Certains n’en revenaient pas quand je leur disais que c’était sanctionné d’une amende en métropole ! On a d’ailleurs été assez surpris de voir des panneaux : « ne jetez plus vos déchets par vos fenêtres », ou encore « apprendre à nettoyer c’est bien, mais ne pas salir c’est mieux ». J’espère sincèrement que c’est quelque chose qui va rapidement changer, car comme je vous le disais c’est le seul point négatif que j’ai trouvé à ce petit paradis sur Terre !
Comment se rendre sur l’Île de la Réunion ? Quelles sont les formalités d’entrée sur le territoire ?
Si vous vous y connaissez un peu en géographie, vous devez vous doutez qu’il n’existe pas mille solutions de transport pour rejoindre l’Île de la Réunion. Située en plein milieu de l’océan Indien, c’est par avion qu’il faudra voyager pour rejoindre cette île. Je vous conseille de comparer les prix des vols sur le comparateur en ligne Skyscanner, et d’acheter vos billets le plus tôt possible ! On voulait initialement y aller l’automne dernier (octobre 2022), mais à deux semaines du départ les billets étaient affichés à 1200€ par personne. Et en les prenant 4 mois avant le départ cette année, ils étaient à moitié prix ! En ce qui concerne le temps de vol il va falloir être patient, car vous resterez assis pendant plus de 11 heures à la même place !
Quand aller à la Réunion ?
Il y a deux grosses saisons de présentes à la Réunion : de mai à novembre c’est l’hiver (ou la saison fraîche), et de décembre à avril l’été austral avec la saison des pluie. En étant partie sur l’île fin septembre/début octobre, ça m’a semblé être le moment idéal ! On était sur la fin de l’hiver, il n’y avait pas trop de monde, les températures étaient parfaites (27 degrés la journée, 15 degrés le soir) et il y avait encore plein de baleines au large de l’île ! Mais si vous voulez absolument y aller pendant la saison des baleines, ce sera principalement les mois de juillet et d’aout qu’il faudra privilégier (voir juin et septembre aussi car c’est leurs périodes d’arrivée et de départ). En revanche, il paraît que les mois de janvier et février sont un peu plus à « fuir », car les chaleurs sont insoutenables et il peut y avoir beaucoup d’averses.
Combien de temps prévoir à la Réunion ?
Il y a tellement de choses à voir et à faire, que ma première idée est de vous dire des semaines. Entre les 3 Cirques et toutes leurs randonnées, les cascades, le volcan, les piscines naturelles, le lagon.. Je crois même que deux mois ne suffiraient pas. Mais deux semaines sur l’île permettent déjà d’en avoir un bon aperçu. C’est a peu près le temps qu’on est restés, et ça m’a semblé pile assez !
Comment se déplacer à la Réunion ?
Bien que les lignes de bus semblent assez développées sur l’île, le fait d’avoir votre propre véhicule vous permettra d’être plus libre et d’aller où vous voulez (je ne suis pas sûre que les bus desservent tous spots qu’il est possible de voir à la Réunion). En revanche, bien souvent les parkings ne possèdent qu’une quinzaine de places. Pour être sûr d’avoir une place pour vous garer, il faut venir le matin aux alentours de 7-8 heures. Ça vous permettra aussi de commencer vos randonnées dans les Cirques avant que la brume de fin de matinée ne fasse son arrivée.
La conduite à la Réunion
J’ai été assez surprise de trouver des routes en aussi bon état sur une île. Et pour la petite anecdote, c’est à la Réunion que se trouve la route la plus chère du monde (2,2 milliards), il s’agit de la Nouvelle Route du Littoral, qui permet de relier les villes de Saint-Denis à Possession en 12,5 kilomètres au dessus de l’océan. A cause d’éboulements répétés des falaises sur l’ancienne route, une décision « d’éloigner la route de ces falaises a été prise ». Au sens premier. Pour ce qui est de la conduite, une route principale fait tout le tour de l’île (comme en Islande), mais vous trouverez de nombreux virages et épingles si vous vous enfoncez dans les terres où montez au Piton de la Fournaise. C’est les routes de montagnes les plus sinueuses que je n’avais jamais vu de ma vie, encore plus tournantes que celles des Dolomites où celles de chez moi ! Il vaut mieux ne pas avoir le mal des transports. Le tour de l’île par la route principale se fait en 3-4 heures de conduite, sans s’arrêter. Mais attention aux bouchons aux horaires de travail, il y en a souvent entre Saint-Gilles et Saint-Pierre, et ça réduit vraiment le traffic et allonge le temps d’arrivée prévu.
Quelle est la monnaie utilisée à la Réunion ? La langue parlée ?
L’île étant un département français et d’outre-mer, tout se passe exactement comme en métropole : on paie en euros et on parle français. Bien que les réunionnais aiment aiment bien parler le créole entre eux, tous parlent français. Pour ce qui est de l’argent, tout peut se régler en carte, vous n’avez pas forcément besoin de retirer du liquide. Attention quand même aux frais de votre banque car la destination peut être qualifiée de territoire « étranger ».
Où dormir à la Réunion ?
Vous allez le voir dans l’itinéraire que j’ai réalisé juste en dessous, mais pour moi la meilleure manière de profiter de la Réunion est de mixer van et hôtels. Le van pour explorer les recoins de l’île pendant une petite semaine/dix jours, puis de terminer le road-trip en louant une voiture et profiter de faire un ou deux beaux hôtels avant de rentrer en métropole. C’est les vacances après tout ! C’est ce que j’ai l’habitude de faire sur mes « gros » voyages, et c’est un rythme qui me plaît bien. Si vous voulez un van, je ne peux que vous conseiller celui qu’on avait, le dernier California de Fanny. Le marché du van est encore très peu développé sur l’île. Il n’y a donc pas de réglementation, vous avez donc le droit de dormir sur les parkings ou autre spot isolé, tant que vous êtes à plus de 150 mètres des habitations. Et que vous laissez l’endroit que vous avez trouvé comme il était évidemment. C’est à dire propre et sans déchets. Et en ce qui concerne la location de voiture, je vous conseille de passer par ZotCar. C’est un site réunionnais ou des particuliers et des professionnels proposent des locations de véhicules. C’est un peu moins cher que les grandes enseignes de l’aéroport !
BONS PLANS
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JOUR 1 – L’Arche du Paradis, la Cascade Blanche et l’Anse des cascades
Récupération du van à l’aéroport de Rolland Garros
Notre avion a volé de nuit depuis Paris, c’est donc au petit matin que nous mettons le pied pour la première fois sur cette île volcanique avec mon chéri. Le temps de sortir de l’avion et de récupérer nos bagages, on sort de l’aéroport aux alentours de 9 heures. Fanny, la particulière à qui nous avons louer son van pour les prochains jours via le site Wikicampers nous attend devant accompagnée de son fameux dernier California « Lily of The Valley » ! Elle nous présente et explique les différentes fonctionnalités de notre future petite maison roulante, qui va nous accompagner les 5 prochains jours. Une fois le van récupéré et quelques courses pour la semaines au Run market achetées, nous voilà partis à la découverte de l’île sur les routes verdoyantes de la Réunion !
Prix : le prix du van California que nous avons loué à Fanny est de 120€ la nuit pour deux, sachant qu’il y a même de la place pour dormir à 4 ! Il est tout équipé (évier, plaques de cuisson, réfrigérateur, douchette, miroir…) et le linge de lit et de bain sont compris dans la location. Je ne peux que vous le recommander, on a adoré notre séjour dedans, c’était le grand luxe de la vie en van !
L’Arche du Paradis
La première chose qui me traverse l’esprit est l’impression d’avoir atterrit à Jurassic Park. Tout est si haut et si luxuriant ! Lorsque l’on entre dans le Cirque de Salazie, c’est la raideur des montagnes qui m’entourent qui me fascine. On dirait celles de Chamonix mais en vertes, tellement certaines me paraissent hautes. On commence notre road-trip autour de l’île en beauté avec l’une des plus belles cascades que je n’ai jamais vu de ma vie. Elle ne se situe qu’à quelques minutes en voiture de l’aéroport, donc pas besoin de rouler des heures ! Cette chute d’eau est encore peu connue des français de métropole, les « rares » personnes qui connaissent cet endroit sont principalement des réunionnais. Lorsque j’ai fait mes recherches en amont sur cette cascade, je n’ai trouvé que très peu d’informations et en plus des différentes la concernant.. Entre sa localisation , son accès, et même son nom, Il y avait des dizaines de choix ! Mais à l’aide de toutes ces infos récoltées, de Google Map et d’un peu de patience, bingo. Je suis arrivée à localiser ce bassin ! On a trouvé un petit emplacement où se garer sur la route la plus proche, puis on s’est lancés un peu à l’aveugle entre les arbres, en tentant de suivre un sentier qui se dessinait sous nos yeux. Et après seulement 15 minutes de marche, on atteint notre but. On est seuls, le lieu est encore plus beau que sur les photos, c’est féérique ! Entre l’arche verdoyant naturel, les lianes qui en tombent, la cascade derrière et la couleur de l’eau… On a l’impression d’être dans un conte de fée ou une carte postale ! Évidemment, impossible de résister à l’envie de se jeter à l’eau ! On prend le temps de se baigner, et d’aller découvrir l’arche de plus près à la nage. On repart pile au moment où un couple de réunionnais arrivent à leur tour, par un autre sentier aléatoire que le notre.
Cet endroit est un vrai joyau de la nature, encore très préservé et secret. Je ne vais donc pas vous révéler son emplacement par ici, seulement l’un de ses surnoms qui est « l’Arche du Paradis ». Je suis arrivée à trouver sa localisation avec moins que ça, c’est donc un petit indice supplémentaire que je vous donne. Et vous serez d’autant plus heureux d’avoir trouvé ce petit coin de paradis par vous-même ! S’il vous plaît laissez les lieux aussi propres (voir même plus si c’est possible) que vous les avez trouvé, c’est le minimum que vous puissiez faire en échange de profiter d’endroits comme celui-là.
La Cascade Blanche
De retour au van, on enchaîne avec la célèbre cascade Blanche, qui est l’une des plus connue de l’île avec celle du Trou de Fer. Sa renommée lui vient du classement des plus hautes cascades de France, et plus précisément de sa troisième place sur le podium avec ses 640 mètres de haut ! Pour avoir vu la plus haute d’Europe en Norvège il y a 4 mois, on va voir ce que donne celle-ci à côté ! On se gare sur le parking du restaurant « La Cascade Blanche », puis on monte les escaliers à côté du bâtiment et de se laisser guider par le sentier. Il n’a rien de compliqué, mais peut être un peu boueux à certains passages. Dans tous les cas il faut mettre des baskets ou chaussures de marche, ça reste une rando. En moins de 30 minutes, on atteint la vasque de la chute d’eau. Elle est très jolie mais effectivement, elle est moins impressionnante que celle en Norvège. Le retour se fait par le même sentier. Il n’y a qu’une douzaine de place pour se garer sur le parking du restaurant, si vous venez en pleine saison il vaut mieux arriver tôt pour être certain d’avoir une place. Après, la rando se fait en seulement une petite heure, il suffira de rouler un peu autour du parking en attendant que des randonneurs reviennent et laissent leur place. Faites attention, le parking se trouve entre un pont et un virage, soyez prudents quand vous tournez car certains automobilistes arrivent vite !
Difficulté de la rando : facile, on atteint la cascade en à peine trente minutes de marche, il n’y a que 150D+.
L’Anse des cascades
Troisième et dernier spot pour cette première journée : l’Anse des cascades. J’ai l’impression que le soleil tombe vite ici. Il est à peine 17 heures et il y a de moins en moins de lumière. Ça nous laisse quand même le temps de faire le tour des lieux. A droite, un sentier permet de suivre les nombreuses petites cascades qui se jettent des rochers et finissent dans l’océan. À gauche, une immense palmeraie, ou plutôt cocoteraie car ce ne sont que des cocotiers ! On a l’impression d’être minuscule quand on se trouve au milieu ! On est obligés de se tordre le coup pour tenter d’apercevoir leurs sommets. En s’approchant de l’océan, on découvre nos premiers panneaux « BAIGNADE INTERDITE – REQUIN ». Si vous n’êtes pas au courant, l’île est connue pour ses requins qui tournent un peu autour de ce rocher volcanique au milieu de l’océan indien. Mais en réalité ce n’est pas gênant, il y a tellement d’autres choses à faire sur cette île entre les randonnées, les cascades, les rivières.. Puis vous verrez que sur certaines plages il est quand même possible de se baigner avec des protections naturelles ! On découvre également des petits poissons gluants qui sautent sous nos yeux de rocher en rocher à chaque vague, on se retrouve hypnotisés ! Je n’ai jamais vu cet animal de ma vie ! Grâce à des locaux, on apprendra plus tard dans le voyage qu’il s’agit de « ti cabo » ! Le seul poisson au monde capable de vivre (quelques heures) hors de l’eau, sur les rochers. Cette espèce vit principalement à la Réunion et il n’est pas rare d’en apercevoir à l’Anse des cascades, donc ouvre bien les yeux si vous y allez ! 🙂
Il nous reste encore quelques minutes de « soleil » quand on revient au van après notre petit tour. On se dépêche d’installer notre petite maison pour la nuit directement sur le parking ; on lève la tente de toit, on installe la table, les chaises, la guirlande de lumière sous le haut vent.. On aime déjà notre petite vie de nomade à la Réunion !
JOUR 2 – Le Cap Méchant, la cascade de Grand Galet et la plage de la Grande Anse
Les routes volcaniques
Premier réveil dans notre petit van Lily of the Valley, et on a super bien dormi ! Le matelas de la tente de toit est vraiment trop confortable ! Il est est à peine 8 heures, et pourtant j’ai l’impression que le soleil est déjà là depuis longtemps. Il tape fort contre la toile de la tente de toit. Je crois qu’il va falloir qu’on adopte un nouveau rythme de vie sur l’île, celui du soleil : couchés tôt, levés tôt ! Le temps de faire cuire et d’engloutir notre petit-déjeuner, et nous voilà repartis sur les routes réunionnaises ! On passe de la côte est à la côte sud, en traversant de nombreuses anciennes coulées de lave. Effectivement, l’île abrite l’un des volcans les plus actifs au monde : le Piton de la Fournaise. Il entre en éruption au moins une fois par an, la plus massive dernièrement étant celle de 2007. On prend le temps aussi de s’arrêter à Notre-Dame des Laves, une église miraculeusement épargnée lors de l’éruption de 1970.
Prix : l’accès à l’église est gratuit.
Le Cap Méchant
On troque les routes entourées de lave pour des falaises volcaniques en arrivant sur la côte sud, au Cap Méchant. À peine sorti du van qu’une dame s’avance vers nous sur le parking en nous récitant un texte sur la fin du monde et sur le diable. On fait abstraction en nous dirigeant vers les falaises, mais elle continue de nous suivre. Au bout de deux minutes, elle lâche l’affaire et se lance à la « poursuite » de nouveaux arrivants sur le parking. On apprendre plus tard que cette dame est connue depuis des années sur ce spot, elle y est tous les jours ! On peut enfin profiter du panorama et des falaises, qui sont plus impressionnantes en vrai qu’en photo. Le contraste entre la couleur de l’eau et les falaises volcaniques est sublime ! Et regarder les vagues s’écraser contre les parois en devient hypnotisant. On décide de suivre le sentier qui longe les falaises et qui passe derrière une crique. Ici, il n’y a plus que nous et on fait la connaissance de notre tout premier souffleur ! Il s’agit d’un trou dans la roche volcanique, par lequel ressors l’eau lorsque les vagues viennent se casser sur les falaises. C’est si drôle à regarder, qu’on est presque restés une heure devant ce trou à espérer voir des jets monter de plus en plus haut ! On apprendra tout au long de notre road-trip qu’ils sont nombreux sur l’île, Pour notre plus grande curiosité et plus grand bonheur ! Si vous êtes de passage sur l’île, vous devez absolument taper « souffleur » sur Google Map, l’application devrait en localiser plusieurs autour de vous !
La cascade de Grand Galet
En seulement 30 minutes de route, on passe de la côte et l’océan aux terres de l’île et à ses rivières. Nous voilà au belvédère de l’une des cascades les plus connues de l’île ; celle de Grand Galet Langevin. Le parking se trouve 3 minutes à pieds avant le belvédère, vous ne pourrez pas le rater car la route passe devant. Il faut ensuite finir à pieds pour atteindre le célèbre point de vue. Le bassin d’un bleu intense est énorme, et les cascades si nombreuses à sortir directement de la roche ! Le coup de coeur est immédiat, je trouve cet endroit sublime. Grâce à un petit sentier, il est possible de descendre jusqu’à la vasque pour ceux qui veulent se baigner. C’est évidemment ce que l’on a fait !
Mais une fois à la rivière, il faut la traverser pour atteindre l’autre rive et accéder au bassin par les rochers. Or, les roches sont glissantes et l’eau pas mal profonde par endroit. Moi qui n’ai l’habitude d’être très impressionnée par ce genre de « passage », je me retrouve à hésiter de sauter d’un rocher glissant à un autre rocher glissant un mètre cinquante plus loin. Puis finalement je m’élance, et tout se passe bien. La quasi totalité des personnes derrière nous ont préféré rester de ce côté de la rive et se baigner dans le cours d’eau de la rivière. J’ai trouvé le passage très dangereux, donc si vous ne le sentez pas, n’y allez pas. Ça ne sert à rien de se faire mal, il y a d’autres cascades où vous pourrez vous baigner ne vous inquiétez pas ! Une fois au pied de la vasque, on se sent minuscule. Le décor qui nous entoure est juste grandiose, j’ai presque l’impression que le temps s’est arrêté ! On constate rapidement que l’eau des rivières est très fraîche, je vous avoue que je m’attendais à quelques degrés de plus ! Tout juste le temps de sécher sur nos rochers que le soleil disparaît. Il est 16 heures, donc si vous voulez profiter de cette cascade au soleil, je pense qu’il faut privilégier le matin ! De retour au parking, on ne résiste pas à acheter du jus de canne à sucre à un vendeur posé sur le parking. C’est la première fois que j’en goute, et je dois dire que c’est extrêmement bon ! C’est quelque chose que je vous conseille de goûter absolument si vous venez sur l’île !
La plage de la Grande Anse
On termine notre seconde journée sur l’île en redescendant vers la côte. Direction l’une des plus belles plages de l’île, celle de la Grande Anse. On prend le temps de longer la plage et de mettre pour la première fois nos pieds dans l’eau. Tout à gauche, un bassin a été aménagé dans l’océan, entouré d’immenses pierres volcaniques. C’est le seul endroit où il est autorisé de se baigner, car les pierres agissent comme une barrière anti-requins. Pas de baignade salée pour nous, mais on profite des douches de plage en extérieur pour se laver. On s’installe ensuite sur la terrasse du restaurant de plage Epoca, pour prendre un apéro/tapas devant le coucher de soleil. On est un peu surpris de voir toutes les cabanes et restaurants de plage ranger leurs terrasses et fermer leurs portes à 19 heures alors qu’il y a encore du monde. Mais apparemment ça fonctionne toujours comme ça ici !
On décide donc de continuer la soirée avec quelques bières achetées le premier jour au supermarché face à la mer. Puis la nuit tombe complètement et de nombreux groupes de réunionnais arrivent sur la plage à leur tour, avec tables, chaises, glacières, enceinte, barbecue.. On remarque qu’ils sont tous bien équipés ! Un groupe de jeunes s’approche de nous lorsqu’on commence à se faire à manger sur le parking, intrigués de nous voir vivre dans un van. On sympathise rapidement, et on est invités à rejoindre leur famille à table pour continuer l’apéro ! Ils sont tellement sympathiques et sociables, c’est eux qui nous apprendront le nom des « Ti Cabo » trouvés la veille, et qui nous expliqueront qu’ici, à la Réunion, le barbecue et les moments en famille sont une vraie tradition. Tous les week-ends et même les midis, ils se retrouvent pour partager des moments simples ensemble. C’est donc pour ça tous les groupes de réunionnais rassemblés sur la plage ce soir ! C’est une ambiance festive et conviviale qu’on a adoré, mais si vous voulez un peu plus de calme il faut privilégier les soirs en semaine.
JOUR 3 – La plage volcanique de Ti Sable, la cascade du trou Noir et la route aux 400 virages de Cilaos
La plage volcanique de Ti Sable
Les jeunes ont fait la fête très tard sur la plage de la Grande Anse où l’on a dormi hier soir, ce qui fait qu’on se réveille d’une petite nuit. Mais les toilettes publiques de la plage nous ont permis de faire un brin de toilette et de vaisselle qui nous restait de la veille. Le premier spot du jour se trouve un peu plus loin sur la côte, toujours accompagné du panneau « Baignade Interdite – Requins ». Il s’agit de la plage volcanique de Ti Sable, qui est complètement vide au petit matin. Hormis une nouvelle fois un incroyable contraste entre la mer et la plage de sable noir, ce sont les falaises brutes que j’ai préféré. Les roches sont lisses et énormes, j’ai trouvé ça sublime et super photogénique ! Faites attention aux vagues en y allant, certaines peuvent monter très haut et vous surprendre ! Et si ça peut vous servir, j’ai eu beaucoup de retours de locaux sur instagram qui m’affirment que le spot est incroyable au moment du coucher du soleil !
La cascade du Trou Noir
On continue la matinée en filant de nouveaux dans les terres, sur la même route qui menaient à la cascade de Grand Galet Langevin la veille. Mais on s’arrête à mi-chemin, car c’est ici que se trouve la cascade du Trou Noir. Depuis la route, il suffit de suivre un sentier moins de 10 minutes pour l’atteindre. Et dès qu’on la voit, la magie opère.. Les rayons de soleil percent la forêt et font scintiller l’eau turquoise de la vasque de la cascade.. J’ai l’impression de débarquer dans un conte de fée ! A tel point que sur le moment, ça ne m’ étonnerait pas que de réelles fées survolent ce paysage. La baignade est encore plus fraîche que la veille, mais comment résister à un décor pareil ! On profite un peu du soleil sur place, jusqu’à être tirés des lieux par la faim. Comme le van est près de la rivière, on décide de rester garer ici pour cuisiner et faire une petite sieste. Elle est pas belle la vie en van ?
La Route aux 400 virages de Cilaos
Après la sieste, les aventures reprennent. On trouve de nouveau une douche publique pour se rincer de la journée, avant de s’enfoncer encore plus loin dans les terres.. Direction le Cirque de Cilaos, par sa célèbre route aux 400 virages ! Elle est classée parmi les plus belles routes du monde, et je comprends pourquoi ! Bordée de falaises et d’épingles, la route est sinueuse mais dans un décor grandiose ! Je n’avais jamais fait autant de virages dans ma vie et j’ai adoré ! Les points de vue sont tous plus beaux les uns que les autres ! Elle ne fait qu’une vingtaine de kilomètres, mais il faut compter près d’une heure pour rejoindre le village de Cilaos. Sans oublier les trois tunnels étroits où un seul véhicule ne peut circuler à la fois ! On arrive à destination à 18 heures, pile au moment où la nuit commence à arriver. Mais coup de chance, on tombe sur un super parking en terre près d’une forêt, où l’on se retrouve complètement seuls. Et en prime, on a une jolie vue sur le village de Cilaos illuminé. Si ça vous intéresse, il s’agit du parking de la Roche Merveille.
JOUR 4 – Le Bassin Roche, les Anciennes Termes, et la route de la Plaine des Sables
Le Bassin Roche
On se réveille à la fraîche ce matin. Le tableau de bord nous annonce 5 degrés à 7 heures, alors que le thermomètre tournait plutôt autour de 15 degrés les matins précédents. Mais la nuit a été bonne, on est en forme pour notre rando du jour ! Après un bon petit-déjeuner et la vaisselle faite aux toilettes publiques près de la Mare à Joncs, on emprunte la petite route en épingle des anciennes termes, pour se garer au niveau de l’arrêt de bus appelé « Sentier Source piment ». Il y a quelques places disponibles le long de la route, il faut arriver tôt pour être certain d’en avoir une. Le bassin que l’on cherche n’est pas indiqué sur les panneaux, pourtant c’est bien ce sentier qui mène jusqu’à la cascade de Bras Rouge qu’il faut suivre. Jusqu’à la chute d’eau, le sentier balcon n’a rien de compliqué et prend une quarantaine de minutes. Mais une fois son cours d’eau traversé, le sentier « principal » reprend pour monter sur l’autre versant et c’est à ce moment là qu’il ne faut pas se tromper. Après une cinquantaine de mètres, dès que vous arrivez sur le petit replat dans la forêt, il faut prendre à gauche derrière le muret en pierres effondré. Ici le sentier se complique un peu : il faut passer sous des troncs d’arbre, s’accrocher un peu à des pierres, mais rien d’insurmontable si vous êtes un minimum sportif !
Puis après 20-30 minutes de marche supplémentaire depuis la cascade de bras Rouge et son belvédère, au détour d’un énorme rocher, nous y voilà. Un joli cours d’eau passe devant nous, sillonnant entre les roches et formant des piscines naturelles. Un petit air des cascades de Purcaraccia en plein milieu de l’océan Indien ! L’une des vasque peut aussi servir de toboggan naturel, en revanche attention à la température de l’eau ! Elle est fraîche ! Pour ceux qui n’ont pas le vertige, je vous conseille également d’avancer vers le bas des roches et le ravin, j’ai trouvé la vue impressionnante et à couper le souffle ! Bref, cet endroit est un vrai petit coin de paradis bien caché au coeur du cirque de Cilaos. L’accès à malheureusement été fermé en 2021 suite à des incivilités des touristes et locaux (déchets sur place et sur-fréquentation) qui ont amenés des rats à venir envahir les lieux. Donc je me répète mais s’il vous plait, soyez civilisé et ramassez vos déchets ou tout objet qui n’était pas là avant votre venue et ne sortez pas des sentiers.
Difficulté de la rando : moyenne, le sentier est facile jusqu’à la cascade de bras Rouge puis se complique un peu ensuite, comptez 400D+ au total pour cette sortie et 3 heures de marche aller/retour.
Les Anciennes Termes
On met près d’une heure à remonter jusqu’au parking. Après quasiment que de la descente, place à la remontée ! Mais une fois au van, on le laisse garer sur place et on continue de marcher le long de la route via un petit sentier. Après 5 minutes, on atteint un bâtiment abandonné qui se trouve être les anciennes termes de Cilaos. Et oui, qui dit île volcanique dit source chaude ! En explorant le cours de la rivière, on fini donc par tomber sur la fameuse source chaude (enfin tiède) que pas mal d’entre vous m’ont conseillé d’aller voir ! Et effectivement, quel bonheur de pouvoir profiter d’une eau à température ambiante pour se décrasser de toute cette remontée de rando avant de remonter dans le van ! Si vous passez par là, je vous conseille de d’abord serrer un peu les dents et de vous plonger dans le bassin d’eau fraîche juste à côté pour réaliser à quel point l’eau de la source chaude est bonne. Car si vous allez dessous directement, il est même possible que vous la trouviez fraîche !
La route de la Plaine des Sables
Notre escapade dans le Cirque de Cilaos touche déjà à sa fin.. J’ai eu un énorme coup de coeur pour cet endroit perdu au milieu des montagnes, et si vous aimez la nature ce sera pareil pour vous. J’aurais aimé y rester plus longtemps, mais malheureusement (ou heureusement) il y a tellement de choses à voir sur cette île qu’il faut faire des choix. En tout cas, si c’était à refaire je resterais au moins une journée de plus. Histoire de faire une autre rando. Si ça peut vous intéresser, celles qui me faisaient de l’oeil étaient celle de la Chapelle, du Piton des Neige et le Bassin Fouquet. Vous pouvez en retrouver plein d’autres à faire sur l’île sur le site Pitonrando, qui regroupe les sorties à faire et leur difficulté à la Réunion.
On emprunte donc de nouveau cette sublime route aux 400 virages pour sortir du Cirque de Cilaos, et ça reste vraiment quelque chose à voir si vous venez à la Réunion d’après moi. Mais finalement on quitte l’une des plus belles routes du monde pour en trouver une nouvelle : celle de la Plaine des Sables. C’est la route qu’il faut emprunter pour atteindre le Piton de la Fournaise, l’un des volcans les plus actifs au monde. Après un énième virage, on reste tous les deux sans voix. Le paysage est complètement lunaire, on a littéralement l’impression d’avoir atterrit sur la lune ! Les couleurs sont intenses, il n’y a personne, on vit un moment incroyable. Les photos ci-dessous ne rendent pas justice à ce moment, je vous conseille d’aller voir ma story à la Une de la Réunion sur Instagram pour imaginer un peu mieux le moment que l’on a vécu. Après cette dernière ligne droite à couper le souffle, on atteint notre dernier point du jour qui est le parking du Pas de Bellecombe. C’est la première fois qu’on voit autant de vans et de camping-cars du séjour, on doit être une dizaine sur place. C’est un spot assez réputé pour les baroudeurs qui veulent passer la nuit près du volcan. Le parking est très grand, et dispose d’un toilette ouvert la nuit. Le spot parfait pour les van-lifers ! En prime, on a droit à un sublime coucher de soleil combiné à une mer de nuages ! Mais on est à 2300 mètres d’altitude, et on sent déjà qu’il fera encore plus froid que la veille. Heureusement qu’on a le chauffage dans le van !
JOUR 5 : Ascension du Piton de la Fournaise et nettoyage du van
Ascension du Piton de la Fournaise
Réveil aux aurores ce matin, car on veut profiter du lever de soleil qui est apparemment un incontournable à voir sur l’île depuis le belvedère du parking. Malheureusement, les calculs ne sont pas bons et on se réveille juste après que la boule de feu soit sortie. En revanche, au vue du nombre de voitures garées sur le parking entre hier soir et ce matin, je pense qu’un paquet de personnes en a profité. Il n’y a presque plus une place ! Et le temps de se réveiller doucement et prendre notre petit-déjeuner, le parking est complet. Il est 7 heures, et on est en basse saison. C’est la première fois du voyage qu’on voit autant de monde, donc si gravir le Piton de la Fournaise est sur votre To Do List vous êtes prévenu, il faut venir TÔT.
On se dirige vers le sentier qui mène au Piton un peu avant 8 heures, il fait grand beau. On commence par descendre de grosses marches pendant une dizaines de minutes, avant d’arriver à l’Enclos. Il s’agit de l’immense étendue de lave à plat. On y trouve plusieurs petits cratères, notamment celui de Formica Leo qui est sur le chemin du Piton de la Fournaise. Il faut savoir que l’île volcanique est encore active, et que les éruptions du Piton sont fréquentes ! Vous aurez peut-être la chance de voir une éruption lors de votre voyage, car cela arrive un peu plus d’une fois par an ! Après une quarantaine de minutes, on arrive au pied du cratère principal, l’ascension peut commencer ! Mais un brouillard sorti de nul part nous enveloppe un peu plus chaque minute qui passe. On essaie de se dire que c’est passager, que ça va finir par se dégager. Mais c’est tout l’inverse qui se passe. On se retrouve littéralement dans un énorme nuage épais, où il pleut et où des rafales de vent se lèvent. On ne voit pas à plus de 15 mètres, heureusement que les points blancs sur la lave nous indique le chemin à suivre. Car à vrai dire, il n’y a pas vraiment de sentier. On monte sur de la lave séchée tout le long.
Il commence à faire très froid je le sens, je suis trempée jusqu’à la moelle. La pluie incessante à fini par traverser mes 3 couches de vêtements, et je me retrouve avec un aquarium dans chaque basket qui fait « splash splash » à chacun de mes pas. Je commence à avoir vraiment très froid. Mais j’ai envie d’arriver en haut, quitte à ne pas voir le cratère on n’est pas venus jusqu’ici pour rien. Mais ce qui me rend dingue, c’est qu’on est en train de tourner autour du cratère, on ne monte pas ! Toutes les personnes devant nous abandonnent, en nous disant au passage qu’on ne verra rien au sommet, que le temps s’est trop dégradé.. On ne sait pas quoi faire, on écoute mais on continue de marcher. Mais je commence à ne plus sentir mes doigts, mes pieds, je sens l’eau ruisseler sous mon t-shirt le long de mon dos. Et on a beau avancer, les personnes nous disent « encore 1 heure » à chaque fois. Jusqu’au moment ou un homme nous dit « c’est la tempête on ne voit rien, je verrais le cratère en hélicoptère ». Puis on s’arrête avec mon chéri, on se regarde, et on se dit que c’est vrai après tout. Cette activité est prévue au programme, donc pourquoi se faire du mal ! On fait donc demi-tour approximativement à 45 minutes du sommet, et on se met à rentrer en trottinant sous la tempête. Je trouve le retour interminable. Encore plus long qu’à l’allée ! Et lorsqu’on arrive au van, impossible de faire quoi que ce soit avec mes doigts gelés. On met le chauffage du van à fond et je me plante devant pour tenter des récupérer les extrémités de mon corps. Cette ascension fut donc un énorme échec. D’autant plus qu’en quittant le parking, on aperçoit le volcan qui se découvre..
Si vous comptez monter au Piton de la Fournaise, les seuls conseils que je peux vous donner sont ceux de partir tôt, vers 6-7 heures (le volcan possède un micro-climat et a tendance à être entouré de nuages dans la matinée) et de prendre des affaires chaudes et un kway. La randonnée n’a rien de difficile en elle-même, elle est plus longue que dure car la montée se fait progressivement en tournant autour du cratère plutôt qu’en montée direct. Prévoyez quand même 4 à 5 heures de rando devant vous !
Nettoyage du van
Après le volcan, on redescend en direction de l’aéroport. On s’arrête à Runwash pour un petit lavage intérieur et extérieur de notre Lily of the Valley avant de la ramener à sa propriétaire. Le temps de faire le tour du véhicule et de discuter un peu, puis Fanny nous ramène à l’aéroport. On récupère notre deuxième bolide du séjour, qui est une petite clio réservée sur le site dont je vous parlais en introduction : ZotCar. Maintenant on file du côté ouest de l’île et on emprunte la route la plus chère du monde, qui est la nouvelle Route du Littoral. Elle a été construite au dessus de l’océan pendant plusieurs kilomètres pour relier la ville de Saint-Denis à celle de Possession. On monte ensuite dans les terres pour atteindre le village de Dos d’Âne, où l’on trouve une jolie maison où passer la nuit. C’est le Lodge Cap Noir, une grande villa avec plusieurs chambres indépendantes tenue par des français de la métropole venus s’installer sur l’île. C’est un logement avec un bon rapport qualité/prix que je vous conseille si vous voulez faire la même rando que l’on va faire le lendemain, car il paraît qu’il faut la commencer tôt !
JOUR 6 : Sentier Roche Verre Bouteille et après-midi au Tamarin Lodge
Sentier Roche Verre Bouteille
Comme je vous le disais juste au dessus, c’est une des randos les plus réputées de l’île de la Réunion et il faudra être aux aurores sur le parking pour trouver une place facilement. Pour notre part, en arrivant sur place aux alentours de 7:30, on faisait parti des premiers véhicules garés sur le parking du Cap Noir. Après quelques pas sur le sentier, ce dernier se sépare. A droite il mène au belvédère du Cap Noir, à gauche au point de vue de Roche Verre Bouteille. Mais que l’on choisisse l’un ou l’autre, le sentier forme de toute façon une boucle permettant de voir les deux points de vue puis de revenir au point initial qui est le parking. On opte pour celui qui de gauche qui monte pour faire le plus gros en terme de dénivelé pendant qu’il fait encore frais. Très rapidement, un panorama grandiose s’offre à nous que ce soit d’un côté comme de l’autre. La vue sur le Cirque de Mafate est littéralement à couper le souffle ! Toutes les minutes je me sens obligée de prendre une nouvelle photo du paysage, qui ressemble comme deux goutes d’eau à la photo précédente. Puis le sentier commence à redescendre, et pas mal de passages se font grâce à des échelles de quelques marches. Il n’y a vraiment rien de compliqué, mais si vous n’êtes pas très à l’aise il vaut peut-être mieux faire la boucle de l’autre sens et commencer la rando par le Cap Noir. Juste après le belvédère, avant de rejoindre le parking, on tombe sur deux réunionnais en pleine cueillette sur le sentier. Comme avec tous les réunionnais de l’île, on sympathise facilement et ils nous partagent quelques fruits de leur récolte à gouter. Ce sont des Goyaviers, de toutes petites goyaves de la taille d’une cerise ! C’est délicieux, on continue d’en ramasser sur le sentier avant de revenir à notre voiture. Et sans surprise, ce dernier est complètement plein, une file s’est aussi créée entre temps le long de la route et les dernières voitures galèrent à trouver une place. Pourtant il est à peine 9 heures !
Difficulté de la rando : facile, la boucle fait moins de 3 kilomètres pour environ 250D+. Comptez un peu plus d’une heure pour cette rando !
Hôtel Roche Tamarin Lodge
Après la rando de Roche Verre Bouteille on est redescendu jusqu’à la côte, avec comme idée d’explorer la ville de Possession et le Port avant le check-in de notre hôtel en début d’après-midi. Pour une fois, c’est quelque chose que je vous déconseille. Il n’y a absolument rien à faire et rien à voir. On est heureux d’arriver à l’hôtel Roche Tamarin Lodge pour en profiter le reste de l’après-midi. On a choisit une cabane avec une baignoire à remous sur notre terrasse privé, au milieu de la forêt. La chambre dispose également d’un immense lit à baldaquins, d’une seconde baignoire intérieure et d’une douche. Comme le ciel est nuageux voir pluvieux, on profite complètement seuls de la piscine de l’hôtel et de notre baignoire privée. Et ça fait un bien fou !
JOUR 7 : Lever de soleil au Belvedère de Maido, sortie d’observation de cétacés et marché de Saint Paul
Lever de soleil au belvédère de Maido
Après une après-midi bien reposante à l’hôtel Tamarin Roche Lodge, on repart de nouveau en exploration de l’île aux aurores. Le réveil est fixé à 4h30, car une heure de route nous attend pour atteindre le belvédère du Maido. Il paraît que le lever de soleil sur le Cirque de Mafate est un des incontournables à faire à l’île de la Réunion. La route est une nouvelle fois une succession de virages et d’épingles, mais on commence à avoir l’habitude ! On arrive juste avant 6 heures sur le parking, en même temps qu’une vingtaine, voir une trentaine d’autres voitures. On sort tous en même temps des véhicules avant de nous rendre sur la plateforme d’observation. Il y a déjà une trentaine de personnes sur place. On sait immédiatement qu’on ne va pas rester là, on suit un couple qui s’éloigne du rocher principal sur la gauche. On trouve enfin un petit coin plus tranquille où profiter du spectacle tous les deux. Le jour arrive, et la boule de feu sort derrière les sommets. Les rayons du soleil percent petit à petit le paysage, et en quelques minutes le Cirque de Mafate se retrouve éclairé. C’était très joli à voir, mais je n’ai pas eu de coup de coeur contrairement à ce que je pensais. Il faut dire que j’ai vu le plus beau de ma vie lors de mon voyage à Madère quelques années plus tôt, et que la barre est placée très haute !
Sortie d’observation de cétacés
On enchaîne cette journée qui à commencé tôt avec une excursion en mer pour observer les cétacés. L’île de la Réunion est une des meilleures destinations pour observer les baleines pendant leur période de migration. Elles arrivent autour de la baie de Saint-Gilles pendant le moins de juin, et repartent vers les eaux froides fin septembre/début octobre. La période d’observation est donc pendant l’été, enfin pendant l’hiver en ce qui concerne le climat réunionnais. En étant sur place fin septembre, on espère en apercevoir quelques unes. Et quelle chance, on est sur la plus grosse saison jamais enregistrée, avec plus de 650 baleines au compteur cet été ! Il y a quelques années, il n’y en avait qu’une trentaine apparemment. C’est une bonne nouvelle pour la planète !
Et effectivement, même à la fin du mois de septembre cette année, on a eu la chance d’en observer des dizaines avec leurs baleineaux. On tombe même sur un banc d’une centaine de dauphins qui jouent avec une maman et son bébé ! Le speaker du bateau nous en apprend plus sur le comportement des baleines, leurs migrations et leur mode de vie pendant l’observation, j’ai trouvé ça super intéressant ! Je crois même que je suis en train de développer une nouvelle passion pour les baleines. Vous pouvez trouver de nombreuses agences qui proposent ces sorties de 2 ou 3 heures le matin ou l’après-midi à Saint-Gilles. Et si vous êtes vraiment à l’aise avec le fait que des requins puissent nager à quelques dizaines de mètres de vous, je vous conseille de faire une mise à l’eau pour les observer directement dans l’océan ! Il paraît que c’est impressionnant ! Pour notre part, on préférait être sur un bateau pour cette première fois, mais si c’était à refaire, on choisirait probablement la deuxième option !
Prix : comptez environ 35€ par personne pour une sortie de 3 heures sur bateau avec le Grand Bleu, et 70€ pour une mise à l’eau avec le Dodo Palmé. Petit conseil si vous voulez réserver ce genre de sortie, privilégiez les journées où ils y a du vent et des vagues. Plus l’océan sera agité, plus les baleines seront actives, joueront et sauteront à travers les vagues !
Marché de Saint-Paul
Il est à peine onze heures, et on a l’impression d’avoir déjà eu une journée bien remplit ! Mais avec ce réveil aux aurores on commence à avoir faim, on décide donc de tester la seule adresse que j’avais enregistré avant de partir à la Réunion : Les Balancoires. L’établissement propose des brunchs à toute heure de la journée ! Au menu ; pancakes, oeufs brouillées, omelettes, tartines de confiture, smoothie, jus frais pressé.. On s’est vraiment régalés et les pieds dans le sable ! C’est une adresse que je vous conseille si vous êtes de passage dans le sud de l’île.
On enchaîne avec une dernière « activité » pour la journée. Direction Saint-Paul et son célèbre marché, qui fait parti des plus beaux marchés de France ! Il se trouve au bord de l’eau et est gigantesque. On trouve un peu de tout ici: des sculptures, des fruits et légumes frais, des épices, de la vanille, du rhum à faire maison, des noix de coco à boire.. Comme bons français de la métropole, on choisit de d’acheter de la vanille et des épices à ramener sur le continent. Et pour avoir comparé le coût de la vanille sur le marché puis à l’aéroport de Saint-Denis avant de rentrer il n’y a aucun doute, c’est ici qu’il faut l’acheter si vous voulez en ramener ! Le marché est présent à Saint-Paul tous les vendredis toute la journée ainsi que les samedis matins si ça vous intéresse.
Boutik hôtel 2A
On choisit de passer l’après-midi un peu plus tranquille sur cette deuxième semaine de voyage. On pose donc nos valise pour deux nuits au Boutik hôtel 2A. C’est un nouvel établissement qui à ouvert il y a deux ans dans le sud de l’île, à deux pas de la ruelle animée sur la plage de Boucan Canot. Depuis la terrasse et la piscine sur le rooftop, on peut profiter d’une sublime vue sur la plage et la baie et surtout… Continuer d’observer les baleines sauter au loin ! C’est dingue, il y en a tellement qu’on ne les compte plus ! On les voir d’ailleurs partout dans le coin ; depuis les restaurants, la route du littoral.. On en voit sans arrêt pour notre plus grand bonheur ! L’hôtel est encore « peu connu », ce qui fait qu’on était seuls à la piscine la plupart du temps, c’était génial.
JOUR 8 : Tour de l’île en hélicoptère et Bassin des Cormoran
Tour de l’île en hélicoptère
Deuxième réveil aux aurores qui s’enchaîne, mais encore une fois c’est pour la bonne cause. On a rendez-vous à 6:30 à l’aérodrome de la compagnie Hélilagon pour un tour de 55 minute en hélicoptère. On a clairement cassé le budget pour faire cette activité, mais il paraît que c’est un incontournable à faire sur l’île, et surtout l’un des plus beaux endroits au monde où faire de l’hélicoptère. C’est le pilote lui-même qui se charge de placer ses 6 passagers dans l’appareil, et coup de chance on se retrouve devant, à côté de lui. La machine décolle à 7 heures pile, nous voilà partis pour 55 minutes à la découverte de l’île intense par les airs ! Dès les premières minutes, je sais que ce tour en hélicoptère va être le plus beau de ma vie. J’ai l’impression de survoler Jurassic Park ! On se faufile dans des canyons, remonte des cascade, explore des lieux inaccessibles à pieds, s’approche du Piton des Neiges.. Et on survole le Piton de la Fournaise. Ce fameux volcan et son micro climat qu’on n’avait pas pu atteindre ni voir à cause de la météo. Il est gigantesque et époustouflant. Jamais je n’aurais pensé le trouvé aussi beau, le voir par les airs change clairement l’idée que j’en avais ! On fini par rentrer à la base en finissant par survoler le lagon, on aperçoit encore plusieurs baleines et leurs baleineaux nager et s’entraîner à sauter sur l’eau.. Je vous le confirme, cette île est vraiment l’endroit où faire un vol en hélicoptère !
Prix : on a opté pour le tour de 55 minutes avec Hélilagon, qui permet l’exploration de toute l’île (les 3 Cirques, le Trou de Fer, le Piton de la Fournaise..) pour 345€ par personne. Vous pouvez trouver un vol identique à réserver en ligne juste ici. Vous pouvez aussi en trouver de 15 minutes, 25 minutes, 45 minutes.. A voir en fonction de vos envie et surtout de votre budget, mais si il y a bien un endroit à survoler sur l’île c’est le cratère du Piton de la Fournaise.
Les 3 Bassins
On profite d’avoir encore la matinée devant nous (l’avantage d’avoir volé de 7 à 8 heures) pour partir explorer les célèbres 3 Bassins. Ils se trouvent juste à côté de l’héliport, dans les hauteurs de Boucan Canot. Ils sont officiellement fermés, mais pour avoir échangé avec plusieurs locaux, ce n’est plus vraiment « d’actualité ». Les raisons seraient à cause d’anciens éboulements, et du fait que l’eau des bassins soit prévue pour les villages en dessous. Dans le doute, on ne compte pas se baigner pour préserver au maximum cette eau. On trouve un parking où se garer à proximité, énormément de voitures sont déjà sur place. On trouve un sentier un peu raide à suivre, composé d’une grande échelle. La première chose qui me choque sont tous les déchets présents le long du sentier. Des canettes vides, des paquets de gâteaux, du papier toilette.. Il y a même plusieurs voitures brûlées au fond du ravin !
En 5 minutes, nous voilà arrivés au premier bassin des 3, le Bassin Malheur. Et comme pour le sentier, les alentours sont parsemés de détritus je trouve ça tellement dommage.. Le soleil n’a pas encore percé, donc l’eau est d’une extrême noirceur, on préfère continuer notre chemin. On longe la rivière jusqu’à atteindre le Bassin des Aigrettes, et là le coup de coeur est immédiat. La chute d’eau en étage est immense et entourée de verdure, c’est sublime. On se croirait dans le Livre de la Jungle ! Comme prévu, on est loin d’être les seuls sur place. Et contrairement à nous, personne ne se pose la question de la baignade, tout le monde saute à l’eau ! Pour notre part on préfère en profiter avec les yeux et malgré une « vieille » interdiction, respecter le fait de ne pas toucher à l’eau qui coule. C’est amplement suffisant, d’autant plus que l’île regorge de cascades où il est autorisé de se baigner ! On n’ira pas jusqu’au troisième bassin, le Bassin Cormoran, mais on remontera directement à la voiture pour retourner prendre un brunch aux Balançoires et profiter de notre hôtel avec vue sur les baleines pour le reste de l’après-midi.
JOUR 9 : Centre de soins pour les tortues de Kelonia, et Palm hôtel & Spa
Centre de soins de Kelonia
Dernier réveil dans notre hôtel avec vue sur les baleines, on reprend nos bagages, le voyage continue ! Le premier arrêt de la journée est dédié au nouveau centre de soins pour les tortues de Kelonia. Comment son nom l’indique, il s’agit d’un centre de soins de 1500 mètres cubes pour les tortues blessées de l’île de la Réunion. L’établissement est ouvert tous les jours de 9 heures à 18 heures (sauf 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre). On règle l’entrée, en demandant à rejoindre le groupe de visite prévu à 11 heures. On se retrouve à une quinzaine pour explorer les le centre, accompagné d’un guide passionné qui nous en apprend plus sur les tortues, leurs modes de vie, et leurs prédateurs. On remarquera pendant la visite que deux pensionnaires du centre sont amputées d’une nageoire : l‘une à cause d’un requin, l’autre à cause d’un braconnier.. Si vous avez une heure devant vous et que vous aimez les animaux, je vous conseille vraiment de passer par ce centre pour le soutenir et en apprendre plus sur les tortues, c’était très intéressant !
Prix : le prix de l’entrée est fixé à 8€ par personne et la visite guidée est gratuite, il suffit de regarder les horaires disponibles sur internet et de demander à l’accueil en arrivant pour s’inscrire.
Palm Hôtel & Spa
On arrive en début d’après-midi dans notre dernier hôtel du séjour, et quel hôtel ! On termine le voyage en beauté avec deux nuits dans l’un des plus beaux hôtels de l’île : Palm hôtel & Spa. L’établissement 5 étoiles est situé dans un cadre de rêve, juste au dessus de la plage de Grande Anse. Il dispose de deux piscines (une première chauffée à l’énergie solaire et une seconde à température ambiante), d’un espace plage avec du sable et des beds, ainsi qu’un observatoire pour les baleines. Car oui, on peut aussi observer les baleines depuis cet hôtel. Il y a également deux restaurants, une salle sport, une salle de repos et un spa réputé pour ses soins sur l’île. Mais ce n’est tout, on a eu la chance de tester les nouvelles suites de l’hôtel, fraîchement rénovées ! Notre chambre possédait un immense lit avec une chambre annexe, une sublime salle de bain et une terrasse privée avec jacuzzi.. Le rêve pour terminer se voyager en beauté et bien se reposer ! Si vous voulez voir l’hôtel et notre suite en vidéo, rendez-vous dans mes story à la une sur Instagram.
D’ailleurs, comme il s’agit d’une collaboration (mais vous le savez mes avis ont toujours la liberté d’être sincères), j’ai un petit code promo de -20% de disponible sur le séjour si vous cherchez un hôtel où poser vos valises pendant quelques nuits en 2024 : LEADORABLEE2023. En revanche, il faudra réserver avant le 15/12/2023 pour en profiter et il sera valable pour tout séjour de 6 nuits consécutives (hors Lodge et Pool Lodge). Le séjour doit être compris entre :
– le 10/10/23 et le 13/12/23 inclus,
– le 07/01/24 et et le 11/05/24 inclus
– le 05 juillet 24 et le 31/10/24 inclus
En séjournant au Palm hôtel & Spa, vous pourrez également profiter de -10% de réductions sur tous les soins Akéa du Spa !
JOUR 10 : Cascade de Grand Bassin & Palm hôtel & Spa
Cascade de Grand Bassin
On se réveille encore tôt ce matin, tellement tôt qu’on est les premiers au buffet sucré/salé de l’hôtel qui ouvre pourtant à 6h30. Il fait parti des meilleurs buffets que j’ai pu faire dans ma vie, il y a tout ce que l’on veut ! Que ce soit en salé ou en sucré, on ne sait plus ou donner de la tête. Il y a même du champagne ! On avale tout ce qui nous fait plaisir, puis on part en direction de notre dernière et plus grosse randonnée du voyage.
On se gare au belvédère de Bois Court après une petite heure de route. Le sentier qui mène à la cascade de Grand Bassin commence à gauche de ce belvédère, il n’y en a qu’un. Hormis un replat de quelques dizaines de mètres, le chemin vers le village et la cascade ne fait que descendre. On emprunte des escaliers, des plus grosses marches, des échelles.. La remontée va faire mal, on le sait d’avance. Après une heure de descente dans un panorama une fois de plus incroyable, on se retrouve au pied de la montagne, et face à un panneau qui nous indique des chambres d’hôtes, boissons fraîches et repas. Il faut continuer de suivre le sentier principal sur la gauche pour rejoindre la cascade. On traverse ensuite le petit village de Grand Bassin en serpentant entre ses maisons. C’es à ce moment là qu’il ne faut pas se perdre, en suivant les discrets panneaux « gîte de la cascade ». Une fois à la rivière, on la traverse facilement grâce à de gros rochers pour continuer de suivre le sentier de l’autre côté. Et une petite demie heure après le village, nous voilà arrivé à destination, qui ressemble à un oasis au milieu de la jungle ! Il y a normalement plus d’eau qui coule avec une chute d’eau principale, mais même sans le lieu est féérique. Encore plus quand on voit à quel point il se mérite ! On reste une petite heure sur place à se baigner, puis on se rhabille avant de remonter tout ce qu’on a descendu pour arriver jusqu’ici.. C’est à dire 970D+, soit près d’un kilomètre vertical. En prenant un petit rythme mais sans nous arrêter, on atteint le belvédère de Bois Court et le parking en un peu moins de 2 heures.
Difficulté de la rando : difficile, la rando est un peu longue et surtout il y a beaucoup de denivelé (970D+). Il faut compter entre 1h30 et 2h de descente, et entre 2h et 2h30 de remontée. Je vous conseille de partir très tôt si vous voulez faire cette rando, car en fin de matinée le soleil tape fort et rend la remontée encore un peu plus difficile qu’elle ne l’est !
Hôtel Palm & Spa
Rituel de ces derniers jours, on passe le reste de l’après-midi au bord de la piscine de l’hôtel. On a voulu réserver un massage pour aujourd’hui mais victime de son succès, aucune place n’était disponible pour les 3 prochains jours.. On se contentera du sublime cadre de la piscine chauffée et de l’espace plage ! Et même si vous ne logez pas à l’hôtel je vous conseille de venir dîner au restaurant le Makassar, on s’est régalés ! A tel point que j’ai prit le même plat deux soirs de suite !
JOUR 11: Palm hôtel & Spa et retour sur le continent
Dernier réveil sur l’île de la Réunion, notre vol est prévu ce soir pour la France. Mais il nous reste une journée à profiter, et le Palm hôtel & Spa a mit quelque chose d’exceptionnel en place pour ses vacanciers. Le jour de votre départ, vous devez rendre la chambre à 11 heures, mais vous pouvez rester au sein de l’établissement toute la journée pour profiter de ses installations ! On a donc pu profiter des piscines et transats encore toute la journée, puis lors du créneau horaire sélectionné à l’accueil avoir accès à une salle spéciale pour se rafraîchir avant de quitter l’hôtel. C’est un vrai plus à prendre en compte qui nous a permis de profiter les lieux jusqu’au bout !
Clap de fin pour cet article et mes conseils pour explorer l’Île de la Réunion en une dix-douzaine de jours ! Comme vous avez pu le voir, il y en a pour tous les goûts. Mais pour avoir mixé le séjour entre van et beaux hôtels, j’ai trouvé le mélange parfait ! J’ai eu la chance de profiter de collaborations pour ma semaine en van et mon séjour au Palm hôtel & Spa, mais comme vous le savez mes avis sont toujours sincères et ce sont réellement des contacts que je vous recommande si mon séjour vous a inspiré. Si vous voulez revoir ma petite escapade à la Réunion avec plus de photos et vidéos, ou suivre mes aventures en direct, rendez-vous sur Instagram !
En attendant voici d’autres articles sur mes escapades que vous pouvez retrouver sur le blog pour vous inspirer pour vos futurs voyages et escapades : Idées d’évasion en France et dans le monde.
1 Comment
Super article, hâte de voir tout ça en vrai !!!